IDENTIFICATION DES BENEFICIAIRES DANS LE CADRE DU PROJET ” Appui au relèvement socio-économique des 200 ménages par la pisciculture du Tilapia Nilotica en faveur des familles vulnérables à l’Est de la RDC, Province du Maniema, Territoire de Kabambare, Secteur des BB Salamabila et Commune Rurale de Salamabila” sous l’appui financier de l’UNION EUROPEENNE et l’Accompagnement technique de LOUVAIN COOPERATION
200 ménages vulnérables, dont 100 représentés par les femmes et 100 par les hommes ont été identifiés dans 3 groupements du secteur des BB Salamabila et dans la commune rurale de Salamabila en territoire de Kabambare au Maniema pour bénéficier directement du projet « Appui au relèvement socio-économique de 200 ménages par la pisciculture de Tilapia nilotica en faveur des familles vulnérables à l’Est de la RDC, province du Maniema, territoire de Kabambare, secteur BB Salamabila et commune rurale de Salamabila » mis en œuvre par Action pour la Restauration de la Paix et la Justice, ARPJ en sigle grâce à l’appui financier de l’Union européenne et l’accompagnement technique de Louvain coopération.
Ce projet visant à contribuer à la résilience communautaire et au relèvement socio-économique de ménages vulnérables à travers la pisciculture des poissons tilapia nilotica, a mis en place un critérium de sélection axé sur la vulnérabilité des ménages afin de faire une sélection de qualité des ménages bénéficiaires.
Parmi les critères qui ont guidé l’identification et la sélection, notons :
- Etre une femme ou un homme pauvre chef de ménage ;
- Etre une personne vivant avec handicap
- Etre une personne survivante des violences sexuelles
- Etre une personne survivante du VIH/SIDA
- Etre une fille ou un garçon chef de ménage
- Etre résident des villages ciblés par le projet
- Avoir un étang piscicole non exploité par manque d’intrants piscicoles nécessaires (alevins et outils d’entretien)
Sur base de ces critères, le profil des 200 ménages identifiés se présente comme suit : 66 ménages sont dirigés par des jeunes garçons et filles de 18 à 35 ans ; 5 par des personnes vivant avec handicap et 4 par des personnes survivante de VIH/SIDA. Parmi les 100 ménages des femmes, 59 sont représentés par des femmes survivantes des violences sexuelles. Les autres sont des hommes et femmes pauvres des communautés bénéficiaires.
Pour réaliser cette activité, ARPJ a collaborer avec les leaders communautaires, les autorités locales et les services étatiques tels que la Division du Genre, famille et enfant ; l’Inspection territoriale de Pêche et Elevage, afin d’identifier les ménages vulnérables nécessitant réellement l’appui du projet.