La participation de la femme et des personnes vivant avec handicap à la gestion de la chose publique et leur accès aux instances de prise des décisions sont des droits inaliénables leur reconnus par divers instruments juridiques nationaux et internationaux. Ces personnes doivent être massivement et équitablement impliquées dans la gestion de leurs entités à travers leur présence active au sein des institutions et services étatiques, et même des services de sécurité. Tel est le message principal qui a été lancé lors de la réunion de plaidoyer sur les droits et la participation des femmes et des personnes vivant avec handicap dans la gestion de la chose publique organisée par l’organisation Action pour la restauration de la paix et la justice, ARPJ asbl grâce à l’appui financier de l’Union européenne et l’accompagnement technique de Louvain coopération. La réunion de plaidoyer tenue à Salamabila dans le territoire de Kabambare, a réuni 30 personnalités influentes dont les autorités publiques locales du territoire de Kabambare, les responsables des institutions et services étatiques, des services de sécurité et des structures de la société civile, notamment du territoire de Kabambare et du secteur des BB Salamabila y compris la commune rurale de Salamabila.
Sous la facilitation du Magistrat BIDIYA ISAYA qui a savamment conduit les échanges sous la lumière de la loi, le message du plaidoyer a bien été accueilli par les participants qui ont pris à leur niveau, un certain nombre d’engagements afin d’accroitre dans un avenir proche, la participation des femmes et des personnes vivant avec handicap dans la gestion des entités administratives locale (le territoire de Kabambare, la commune rurale de Salamabila et le secteur des BB Salamabila).
Une note de plaidoyer lue par l’Animatrice AMIDA Divine a été remise à chaque participant. La note décrit tout d’abord le tableau sombre de la situation actuelle de la femme et des personnes vivant avec handicap dans le territoire de Kabambare en termes de leur participation dans la gestion de leurs entités ; présente ensuite les dispositions juridiques qui prônent les droits de ces personnes à participer équitablement à la gestion de la chose publique et enfin, elle formule des recommandations pratiques pour accroitre la participation de cette catégorie des citoyennes et citoyens congolais.